Si Jules de Malbos explore la cavité
jusqu'au premier siphon à la fin du 19ème
siècle, ce n'est qu'à la moitié du 20ème
siècle que les explorations sont reprises
par différents groupes spéléologiques. Après
plusieurs tentatives infructueuses, le
premier siphon est franchi en 1970 qui
permet d'accéder à 1500 mètres de nouvelles
galeries vers l'amont du réseau. Dés lors,
les explorations deviennent bien plus
actives. D'autres siphons sont franchis et
en 1974, le développement de la cavité est
porté à près de 6 km. Toutes les équipes de
spéléologues ont alors pour objectif de
découvrir la jonction probable avec la Goule
de Sauvas toute proche. Une telle jonction
indiquerait que les réseaux de la
Cotepatière et de Peyrejal constituent un
même réseau divisé en deux branches à partir
de la Perte de la Claysse (Goule de Sauvas).
Cet ensemble totaliserait alors plus de 20
km de développement Mais à ce jour, cette
jonction n'a pas encore été réalisée. Afin
de faciliter l'accès au réseau, une entrée
artificielle fut creusée en 1972 et permet
de déboucher dans la galerie principale au
delà du premier siphon. C'est par cet accès
que l'ont peut aujourd'hui visiter les
galeries de l'évent de Peyrejal. Depuis le
plateau par l'orifice artificiel, plusieurs
puits se succèdent pour accéder à la galerie
50 mètres plus bas. La visite de ce réseau
dont la mise en charge peut être extrêmement
rapide est à proscrire par temps de pluie. |