Lorsque Jules Ollier de Marichard découvrit cette cavité en 1866, son exploration se limita au porche d'entrée, la suite n'était pas connue à l'époque et il ne s'agissait donc que d'une grande baume ouverte sur la vallée de l'Ibie comme on en trouve quelques autres sur cette colline du Chasserou. Ce n'est qu'en 1880 que la suite fut découverte par une société des Cévennes qui y exploita les phosphates pour en faire de l'engrais à partir des importants dépôts d'ossements (d'ours notamment) que l'on pouvait y trouver. L'accès à la galerie principale fut donc ouvert à l'est de la baume d'entrée pour un développement de 320 mètres et une dénivellation d'environ 15 mètres avec plusieurs petites galeries traversières. Ce réseau est sans doute lié au creusement de l'Ardèche lorsque celle-ci passait dans le méandre de Montingrand, actuellement occupé par l'Ibie.