Coordonnées (confluence
Blajoux) : N 44° 28' 42" - E
004° 15' 44" - Alt. 149 m
De fait de sa position toute
proche du lit de l'une des
rivières les plus dynamiques en
raison de son régime typiquement
cévenol, le village de Rosières
est très sensible aux crues (voir)
d'autant plus que d'autres cours
d'eau, notamment le Blajoux,
viennent grossir les eaux de la
rivière à chaque épisode
cévenol. Le 22 septembre 1890,
lors de la crue dite "milléniale"
(occurrence à 1000 ans environ),
le niveau de la Beaume s'éleva
de 7,50 m au pont de Joyeuse
dont les parapets furent
emportés. De très nombreux
dégâts furent à déplorer sur les
habitations proches des rives
(cf. le "Républicain des
Cévennes" du 29 septembre
1890 évoquant plusieurs
victimes) et la plupart des
vignes des plaines de Ribeyre et
de l'Arleblanc disparurent. Mais
au delà de cet aspect
destructeur, la rivière est
aussi source de bienfaits
notamment grâce à l'eau
indispensable qu'elle apporte
aux cultures et même aux limons
amenés par les crues "moyennes"
qui enrichissent les terres. Les
villageois ont de ce fait
toujours entretenu une relation
particulière avec la rivière et
sont donc très attachés au
patrimoine qui jalonnent son
cours, notamment le seuil de la
XXXX dont une partie a été
récemment détruite sans aucune
raison fondée scientifiquement
et surtout contre l'avis unanime
de la population. Outre le
danger (siphon) représenté par
cette destruction partielle et
pour le moins hasardeuse, la
résistance globale de l'ouvrage
est désormais compromise,
notamment à chaque épisode
cévenol. Les villageois ont donc
constitué un collectif dynamique
pour demander à l'organisme à
l'origine de cette destruction
de réhabiliter rapidement le
seuil de la Tourasse dans son
état initial.
voir aussi la Beaume en crue :
cliquer ici
/
voir aussi la Vallée de la
Beaume en aval de Rosières :
cliquer ici
/ voir aussi la Beaume en
canoë-kayak :
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